Une laine durable et équitable dans la haute couture
Yaks et moutons pâturant © FREDERIC J. BROWN / AFP FILES / AFP.
Arnys Balmain, Sonia Rykiel ou Lanvin, toutes les grandes griffes
s’arrachent la laine de
yak équitable. Ceux-ci sont tissés dans le
village de Zorgey Ritoma, dans la province chinoise de Gansu, sur les
contreforts du plateau tibétain. Le village abrite un atelier de tissage
de
laine de yak qui emploie aujourd’hui 144 personnes autour d'un
projet, baptisé Norlha et mené par Kimberly Sciaky Yeshi et ses deux
filles. Il valorise et dynamise l’artisanat local. Le projet a encouragé
les pasteurs nomades sans ressources pendant les longs mois d’hiver, à
collecter la laine des animaux. Ressemblant au cachemire, la laine de
Khullu à des propriétés thermorégulatrices et se récolte facilement, car
les poils tombent, il n’est donc pas nécessaire de raser l’animal. Les
effectifs de l’atelier ont doublé en 1 an, faisant passé la production à
1 000 pièces par mois, rapporte le Monde .
Le petit village de 1 500 habitants perché à 3 200 m, accueille
désormais des stagiaires volontaires. Norlha était présent à
l’exposition consacrée au luxe durable, « 1.1618, Substainable Luxury » ,
jusqu'à dimanche à la Cité de la mode et du design à Paris.
Pour en savoir plus sur Norlha :
http://www.norlha.fr
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